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francisvueaerienne

1

le lundi 10 janvier 2022 à 15:16

Yves a écrit :

cette vue c'est le village que j'ai connu dans les années 50-54.la gendarmerie où j'habitais est à l'entrée du village à gauche (bâtiment blanc)

2

le vendredi 21 janvier 2022 à 17:14

Jean-Claude Rodriguez a écrit :

La route nationale no.11 traverse Francis-Garnier. À la fin de la rue principale, vers Ténès, s'amorce une grande descente qui passe devant l'ancien marché.
Dans les années 30/40 les jeunes garçons de mon âge se construisaient des carrioles à roulements à billes et s'élançaient à fond de train dans cette longue courbe.
Heureusement la circulation automobile dans le village était, à cette époque, encore presque inexistante.

3

le vendredi 28 janvier 2022 à 17:35

Jean-Claude Rodriguez a écrit :

A droite de la photo on voit une rue qui monte, assez haut vers la montagne. Sur chaque côté de cette rue étaient plantés des mûriers qui donnaient des fruits très sucrés. Avec les feuilles de mûriers on nourrissait les vers à soie (Bombyx du mûrier). J'en élevais chez moi. C'était très intéressant d'observer leur cycle: oeufs -- chenilles -- cocons -- papillons -- oeufs.

4

le samedi 29 janvier 2022 à 07:40

Jean-Claude Rodriguez a écrit :

Au bas de cette photo est écrit: "Vue aérienne". Juste au dessus on voit un chemin monter en direction du village.
À la première intersection, à gauche, se trouvait là une grande parcelle de vigne (c'était du muscat), très bien protégée par une large haie de roseaux.
Ma Grand'Mère maternelle, native de Valence (Espagne) et demeurant à Ténès,venait à l'automne nous faire du raisin sec avec ce muscat qu'on disait:«Meilleur qu'en Espagne".

5

le dimanche 30 janvier 2022 à 17:10

Jean-Claude Rodriguez a écrit :

Au centre de la photo, on distingue au pied du village, un terrain bordé d'arbres. "C'était le "Vieux Jardin". Il était tout entouré de hauts cyprès pour le protéger des intempéries. On découvrait là un verger - un vrai trésor d'arbres fruitiers de toutes sortes. Un microclimat favorisait la culture de l'oranger (Thomson/Jaffa), citronnier, mandarinier, bergamotier, pêcher, poirier, figuier(figue verte/noire), abricotier, amandier, prunier, cerisier(bigarreau), plaqueminier, cognassier, châtaignier, bananier et j'en passe. . . . .
Dans un coin du verger deux gros noyers, très feuillus parsemaient de leurs fruits verts les abords d'un puits avec une noria actionnée par une mule aux yeux bandés. Les godets remontaient une eau fraîche pour l'irrigation de cette infinité d'arbres. On ressentait là un vrai havre de paix.

6

le samedi 12 février 2022 à 03:15

Jean-Claude Rodriguez a écrit :

Exactement au plein centre de la photo, juste au-dessus du "Vieux Jardin", on voit une tache blanche. C'est la maison qu'occupait le Docteur Cornilleau. Il est décédé du typhus en 1942.
Durant les premières années de la guerre, en 39/42, presque à chaque soir, il quittait son domicile en compagnie de son épouse. Passant par l'arrière, ils traversaient les jardins de Mr Camille Bortolotti pour aboutir à la pointe des blagueurs. Se dissimulant, ils longeaient le mur de l'écurie pour se retrouver enfin sur la rue principale. Arrivés chez mes parents, peu avant minuit, ils cognaient légèrement à la porte et entraient s'asseoir sans faire de bruit dans notre salle-à-manger. (Au village, la ferme uniquement, était électrifiée, nous étions les seuls avec Mr Bortolotti, à posséder une TSF.) Mon pére allumait la radio, le son très bas et à minuit pile, on entendait un grésillement, puis: «Ici la BBC Londres, les Français parlent aux Français.» Et les nouvelles de la guerre étaient diffusées suivies de messages codés pour la résistance française.
Dès les informations terminées, le couple Cornilleau nous souhaitait "Bonne nuit" et replongeait dans le noir.

7

le samedi 12 février 2022 à 10:30

Jean-Claude Rodriguez a écrit :

Le Docteur Cornilleau avait engagé un jeune orphelin indigène de Francis-Garnier pour l'entretien de son dispensaire. Il s'occupait de recevoir les patients, servait d'interprête. L'adolescent était consciencieux et brillant. Au décès du Docteur en 1942, Mme Cornilleau l'adopta et l'envoya dans de bonnes écoles.
À la fin de la guerre elle retourna à Paris avec son protégé où il fit ses études en Médecine. Il obtint son diplôme quelques années plus tard.

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